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Une sélection commentée de livres jeunesse s'intéressant aux relations humain/animal.

 

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1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 11:52
Une chatte pas comme les autres

Une chatte pas comme les autres

Écrit par Daniel Nesquens

Illustré par Maria Titos

aux éditions Notari, collection l'oiseau sur le rhino, 2012

Prix : 14, 00 euros

A partir de 5 ans

C'est l'histoire d'une chatte familière et vagabonde qui rend visite aux habitants d'un immeuble, pendant que l'humain solitaire qui l'héberge part gagner ses croquettes... Elle nous est contée par une petite fille admirative de sa beauté, de ses acrobaties, de son intelligence et de tout ce qui fait d'elle « une chatte pas comme les autres ». Sa journée se déroule en douceur, au rythme de ses habitudes et de ses rencontres. Partout (ou presque...) elle est la bienvenue, jusqu'au retour, le soir, de celui dont elle embellit la vie.

Avis aux amis des chats : voici un album à retenir. Sans doute serez-vous intrigués par sa couverture où une chatte chapeautée vous interpelle du regard. Mais serez-vous d'accord pour affirmer que cette Chandelle est « Une chatte pas comme les autres ? » Évidemment, car chaque petit félin se distingue par sa personnalité et brille par ses prouesses uniques aux yeux de ceux qui l’aime ! C'est pourquoi ces compagnons familiers sont si chers à nos cœurs, grands charmeurs et incomparables guérisseurs des humains qu'ils choisissent. Alors, suivez Chandelle, suivez votre guide, à travers les pages de sa journée bien remplie, idéales pour une sereine lecture du soir.

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 17:48
Le rat

Écrit et illustré par Élise Gravel

Aux éditions Le Pommier (les petits dégoûtants), 2014

Prix : 6,90 euros

A partir de 6 ans

Grâce à Élise Gravel, les enfants, vous allez enfin réviser votre opinion sur le rat, cet éternel compagnon de l'Homme. Ce rat, que tout le monde pense connaître, est ici mis en scène dans des situation cocasses, voire loufoques, mais toujours en lien direct avec la réalité du personnage. Mal aimé, et surtout victime de préjugés, s'il ne fait pas de doute que ses rapports avec l'humanité sont souvent conflictuels, on se rendra vite compte que, bien souvent, à son sujet « c'est celui qui dit qui est ! » . Car tel est le ton de ce documentaire drôle et original, jamais ennuyeux, où le dessin d'humour a la part belle et dans lequel les gags foisonnent.

Très sympathique collection de petits documentaires humoristiques, Les petits dégoûtants des éditions le Pommier, s'intéressent à des petits êtres trop souvent méprisés mais qui peuvent être aussi pour les enfants, et même pour ceux qui ont grandi, l'objet d'une étrange fascination : la limace, le pou, le ver, et dans le cas précis le rat. Tous ceux qui déclenchent presque automatiquement à leur évocation un irrépressible « Beurk ». Mais pourquoi « Beurk » ? Sous leur innocent air répugnant, ces bestioles suscitent notre curiosité et réussissent à nous questionner sur nos propres attirances et répulsions, déjà précocement inscrites dans notre histoire enfantine. L'incontestable talent de l'auteur est de nous réconcilier avec elles en les transformant en héros comiques. Pas compliqué et redoutablement efficace.

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11 juillet 2015 6 11 /07 /juillet /2015 21:55

Bravo l'artiste ! - les animaux

Écrit par Susie Brooks

Traduit de l'anglais par Stéphanie Scudiero

Photographies de Geoff Dann

Aux éditions Milan, 2014

Prix : 13,90 euros

A partir de 9 ans

Douze œuvres d'art inspirées à leurs auteurs par des animaux. A droite, une photographie de l’œuvre pleine page. A gauche, un commentaire et une présentation de l'artiste sur un volet qui se soulève. Sous le volet, une activité simple proposée aux enfants pour mieux s'approprier l’œuvre, en comprendre l'esprit et en aborder la technique. Ce documentaire attractif et bien conçu donne à voir, à comprendre et à pratiquer. Un lexique facilite l'accès aux informations et une liste du matériel utilisé permet de réaliser sans souci les activités plastiques. L'introduction s'adresse à l'enfant comme une invitation à exercer son propre talent selon ses affinités avec le travail de chaque artiste. Chacun y trouvera son bonheur, car les exemples choisis sont très diversifiés. Cela va du totem des indiens d'Amérique du Nord, au chien parfaitement réaliste peint par Sir Edwin Landseer, en passant par le traditionnel dragon qui s'enroule sur une assiette chinoise. De tous temps et dans de multiples cultures, l'animal a été une source d'émotion et d'expression créative.

Anonyme ou côté sur le marche de l'art, chacun des artistes témoigne de son attachement personnel pour les animaux ou de la place qu'ils occupent dans une civilisation. Certains nous parleront plus que d'autres, car leur célébrité nous a déjà permis de les côtoyer. Mais connaît-on vraiment leur relation à leurs modèles ? « Jamais ne n'ai rencontré un animal de compagnie que je n'ai pas aimé » écrit Andy Warhol, auteur du portrait saisissant de Maurice le teckel. Franz Marc, quant à lui, fasciné par les animaux, veut représenter leur vision du monde de l'intérieur. Sa vache jaune irradiant le bonheur exprime avec une évidence palpable les sentiments qu'il reconnaît à l'animal. Grâce à cet ingénieux documentaire, on peut compter sur les yeux de ces artistes pour rapprocher l'animal de notre cœur.

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23 mai 2015 6 23 /05 /mai /2015 20:34
La route des vacances

Écrit et illustré par Éric Battut

Aux éditions autrement, 2014

Prix : 13, 95 euros

A partir de 5 ans

Chat et Chien (c'est leur nom) vivent en liberté sur une île merveilleuse en compagnie de leur congénères. Comment sont-ils arrivés là ? Au terme d'un long périple, qui a commencé sur la route des vacances, où le patron et la patronne les ont abandonnés. Ils ont fait taire leurs différends, se sont débrouillés pour survivre, se sont mis d'accord sur une destination, réglant au passage leur compte au patron et à la patronne en les séquestrant dans leur caravane, ont découvert la mer, pris le bateau et ont mis pattes à terre. Tout est bien qui finit bien.

Oui, mais nous sommes dans une belle histoire joliment colorée, où les animaux se tirent d'affaire comme de joyeux aventuriers. Et cette île merveilleuse n'existe que sur le papier. En revanche, les « patrons » et des « patronnes » qui « oublient » leurs animaux sur le bord des routes, eux, n'appartiennent pas à la fiction, pas plus que « les chiens et les chats perdus, abandonnés, sans laisse ni collier ». Ce décalage avec la réalité, loin de la faire oublier, la rend au contraire plus révoltante. La petite vengeance de Chien et Chat est bien dérisoire comparée à la lâcheté dont font preuve tant de propriétaires d'animaux devenus objets encombrants dont on se débarrasse au moment des vacances. Les grandes migrations estivales sont tous les ans synonymes de surcharges dans les refuges, et, hélas, d'euthanasies. Les bénévoles qui se battent contre ces comportements lamentables se sentent démunis par leur multiplication. Les enfants qui liront l'histoire imaginée par Éric Battut se poseront forcément des questions, et peut-être sauront-ils mettre les adultes face à leur responsabilités quand ils se rendront compte que leur animal de compagnie n'est pas un jouet.

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 20:56
La bergère qui mangeait ses moutons

Ecrit par Alexis Lacaye

Illustré par Nadja

Aux éditons L'école des loisirs (Mouche), 2014

Prix : 5,60 euros

A partir de 6 ans

Un troupeau de moutons vit sous la garde d'une bergère qui, de temps à autres, choisit le plus gros d'entre eux pour le cuisiner et en faire son dîner. Comble de malheur pour les infortunés herbivores, voici que s'en vient un autre prédateur réputé : un loup vagabond. Mais, contre toute attente, le carnivore calme leurs inquiétudes. Il n'a pas d'appétit pour les moutons, ce qu'il préférerait, ce serait plutôt une grosse bergère blonde à forte poitrine ! Justement, les moutons en connaissent une... Il l'aident donc à mettre au point un plan qui lui permettra de satisfaire sa gourmandise.

Sous couvert d'une énorme rigolade, les malins moutons nous mettent la puce à l'oreille. Le titre à l'imparfait de narration, la formule consacrée au début de l'histoire « Il était une fois », nous induisent par erreur dans l'univers du conte. Car nous ne retrouvons pas des personnages habituels à leur place dans un schéma traditionnel. Un coup d’œil au T-shirt du loup imprimé du slogan « Fight the Power » finit de nous en convaincre. Évidemment, nous prenons partie pour les opprimés : les moutons. Et voici que nous nous scandalisons dus agissements de la bergère ! Or, en quoi diffèrent-ils de la réalité ? Pourquoi donc un troupeau est-il couramment l'objet de l'attention de son propriétaire ?

Quant au personnage sympathique, c'est celui que l'on accuse d'ordinaire de cruauté. Son alliance fort improbable avec les moutons et la fin provocante, mais bien méritée, de leur vilaine tortionnaire est une astuce idéale pour mettre les pattes dans le plat : Quelle place l'élevage laisse-t-il à la vie sauvage ? Le mouton doit-il finir cuit dans une cuisine découpé au couteau ou cru entre des crocs ? Qui est cruel ? Qui ne l'est pas ? Qui se soucie vraiment du mouton dans tout ça ?

Et... où est donc passé le mouflon ?

Publiée en 1991 et récemment rééditée, cette Bergère n'a pas pris une ride !

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Published by libr - dans romans
1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 21:06
Mon chien entend bien

Corinne Lovera Vitali et Mathis

Aux éditions Thierry Magnier, 2009

Prix : 12, 70 euros A partir de 4 ans

Une petite fille s'interroge sur la capacité de son chien à entendre et comprendre ce qu'elle lui dit, et à agir en conséquence. Exemples et démonstrations à l'appui, elle examine les différentes circonstances de la vie quotidienne qui lui permettent d'arriver à la conclusion que son copain à grandes oreilles, à moins d'une conformation particulière de son cerveau, dispose d'une ouïe fortement sélective et d'un libre arbitre certain. En tous cas, sa philosophie a l'air de lui réussir : « Mon chien entend bien surtout ne pas s'embêter. Ne pas être embêté et n'embêter personne ». Pas si bête !

Lorsque Corinne Lovera Vitali et Mathis s'associent pour donner vie à un album, ils produisent une petite merveille d'humour qui doit autant au texte qu'aux illustrations. Il y a quelque malice dans la prétendue démarche scientifique de la jeune protagoniste qui mesure les oreilles de son chien à l'aide d'une règle et l'utilisation de petits pois pour figurer l'emplacement de son cerveau. Les expressions accessibles à la compréhension canine sont aussi choisies avec beaucoup d'espièglerie. On apprécie tout autant le pacte d'amitié insolite qui conclut cette brillante démonstration, à laquelle sont certainement parvenus nombre d'amis des chiens.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 16:52
Étranges créatures

Écrit par Critobal Leon et Cristina Sitja Rubio

Illustré par Cristina Sitja Rubio

Aux éditions Notari, 2013

A partir de 4 ans

Prix : 19 euros

Cet été là, les animaux de la forêt organisent une petite fête pour tromper l'ennui. Mais après s'être bien amusés, de retour chez eux, quelle n'est pas leur stupeur de constater que leurs maisons ont disparu ! D'étranges créatures s'en sont emparé et refusent de les restituer. Ces maisons leur apportaient pourtant abris, confort et nourriture. Sans elles, ils ne peuvent survivre. Ces maisons, ce sont les arbres de la forêt, et les étranges créatures qui les ont coupés, ce sont les hommes. Alors,ne parvenant pas se faire comprendre par ces êtres indifférents aux autres espèces, les animaux sauvages ont recours à leurs animaux de compagnie pour les convaincre de réparer les dommages qu'ils leur ont causés.

Comment faire comprendre aux enfants combien il est nécessaire de préserver les habitats des animaux sauvages pour leur permettre de survivre ? Ce sujet pourrait paraître bien abstrait. Pourtant, en prêtant aux animaux dépossédés de leurs foyers des mœurs humaines, il devient possible, pour le jeune lecteur, de saisir ce que signifie concrètement pour eux leur cadre de vie. Il ne peut leur échapper qu'ils ont, tout comme les humains, des besoins à satisfaire et que nul ne peut se permettre de les négliger. C'est pourquoi les arbres de cette histoire sont assimilés à des maisons. Ceux qui se les sont appropriés sont qualifiés d'étranges, s'arrogeant des privilèges exorbitants, tant leur comportement s'écarte du respect des équilibres naturels et du droit pour tous aux moyens de leur subsistance. Le rôle de médiateurs, attribué aux animaux de compagnie, achève de rétablir le lien rompu entre les diverses créatures qui peuplent ce monde. Le plan imaginé par les animaux repose sur le pari que la prise de conscience de leurs méfaits entraîne les humains vers un changement de comportement. On est en droit de les trouver bien optimistes, mais il y a un début à tout... Et ce pourrait être un bon début, car ce sujet compliqué est traité avec une concision remarquable et des illustrations pleine page parfaitement inscrites dans l'imaginaire enfantin.

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 19:00
Un amour de chien

Écrit et illustré par Vladimir Radunsky

Traduit de l'anglais par Laurence de Maindreville

Aux éditions Circonflexe, 2009

Prix : 13 euros

A partir de 4 ans

La scène se passe dans un parc. Un drôle de petit chien hirsute, perdu et sans collier, est à la recherche de l'humain avec qui il fera la paire. Une drôle de petite fille, seule et sans amis, voudrait bien un chien pour lui tenir compagnie. L'un et l'autre voient passer devant eux des duos humain-chien bien assortis, mais qui ne leur ressemblent pas. Jusqu'à ce que leurs chemins se croisent et qu'une évidence s'impose : ces deux-là sont fait pour s'entendre et tombent dans les bras, et les pattes, l'un de l'autre.

Sur un principe simple, la succession des couples étonnants formés par les humains et les chiens qui se sont trouvé des affinités, cette petite histoire traite de l'étroite relation qui unit les uns et les autres. Au petit chien, la page de gauche, et la traduction de ses observations sur les humains exprimées en langage canin, à la petite fille, la page de droite et ses commentaires sur les chiens qui pourraient devenir ses amis. Modes de vie, tenue vestimentaires ou jeux sont représentés avec beaucoup d'humour comme marques de complicité entres les personnages des deux espèces. Cependant, aucune singularité ne semble distinguer nos deux héros en quête d'amitié. C'est sans doute que leur coup de cœur mutuel, bien plus profond que les apparences, tient à la simplicité contenue dans cette présentation imprimée au dos du livre : « C'est une histoire sur les enfants et les chiens pour que les enfants et les chiens la lisent ensemble. Et aussi pour les parents et les autres animaux. » Et pour conclure, un petit clin d’œil, l'auteur aux côtés de sa « chienne érudite ».

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 20:56
Rue des petits singes

Écrit par Agnès Laroche

aux éditions Rageot (romans - mystère), 2013

Prix : 6, 45 euros

A partir de 8 ans

Lucie adore Maminou, sa grand-mère, mais elle s'inquiète pour elle : ne serait-elle pas en train de perdre un peu la tête ? Pour en avoir le cœur net, elle obtient de ses parents l'autorisation de passer un week-end entier chez elle. Hélas, ses soupçons se confirment. Maminou prétend avoir vu un singe se promener dans la rue. Pourtant, c'est bien la vérité, comme le prouvent les photos que Maminou a pensé à prendre. Décidée à éclaircir ce mystère , Lucie se lance sur la piste du petit animal. Elle la conduit dans les locaux d'une ancienne clinique abandonnée. C'est de là que le capucin s'est échappé. Mais d'autres singes y sont encore, enfermés dans des cages. Heureusement, le nouveau voisin a plus d'un tour dans son sac. Lui aussi s'est aperçu du trafic dont les animaux sont victimes. Il apporte son aide à Lucie et Maminou pour le démanteler et rendre aux singes des conditions de vie décentes.

Ce petit roman sympathique se lit facilement. Quelle petite fille ne rêverait d'avoir, comme Lucie, une grand-mère aussi drôle, tendre et aventureuse que cette Maminou ? Leur douce complicité donne le ton à cette histoire optimiste. Le voisin « d'un certain âge » intervient fort opportunément dans le dénouement et le capucin est tout à fait émouvant, parfait ambassadeur d'un phénomène méconnu et pourtant extrêmement préoccupant : le trafic d'animaux. L'auteur attire notre attention sur son ampleur grâce à l'implication de Lucie :

« La semaine suivante, j'ai fait un exposé sur le trafic d'animaux exotiques, le troisième plus important au monde après les armes et la drogue. La classe a adoré, la maîtresse aussi. A la récré, elle est venue me demander si j'accepterais de créer un blog d'informations sur le sujet. Avec les volontaires, on l'alimenterait le vendredi, à la place de l'atelier bricolage. J'ai dit oui tout de suite. Déjà, j'ai horreur du bricolage, mais surtout, j'étais fière de pouvoir aider, à ma façon, les animaux en danger. »

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 20:28

couv Lola lion

Écrit par Isabel Abedi

Traduit de l'allemand par Florence Quillet

Illustré par Isabelle Maroger

Aux éditions Bayard jeunesse

(Estampillette), 2012

Prix : 12,90 euros

A partir de 9 ans

 

 

Pas de chance pour Lola : Blanche Neige, la petite chatte noire qu'elle a adopté, refuse de se laisser approcher. Toutes les astuces déployées avec ses amis n'y changent rien. Un jour, la petite sauvageonne disparaît. Lola finit par la retrouver confortablement installée chez sa voisine, Mme Balucheau, une vieille dame originale et sympathique. Mais un autre animal entre dans sa vie : une petite chèvre appartenant à un cirque, attachée à un piquet, bêle tristement. Lola rend de multiples visites à Perce-Neige, et décide de la libérer. Mais comment trouver un lieu convenable pour l'accueillir ? Ni son domicile, ni l'enclos des chèvres de l'école ne conviennent. Mme Balucheau lui a bien parlé d'un refuge qu'elle avait eu envie de créer il y a longtemps avec une amie perdue de vue : le Bercail. Et si le Bercail existait vraiment ? Et si cette amie pouvait être retrouvée ? Mais quelles circonstances dramatiques ont pu les séparer ?

 

Qui ne souhaiterait avoir une amie comme Lola ? Sincère, courageuse et déterminée, elle a un talent certain pour réunir autour d'elle toutes les bonnes volontés, à l'école comme dans sa famille. Avec un tendre papa brésilien, un petit ami français, une tante âgée de trois ans, aucun risque de s'ennuyer. Lola cœur de lion mérite bien son surnom ! Les animaux eux aussi y ont toute leur place. Tous les animaux. Car pourquoi vouloir choyer un petit chat et négliger une chevrette prisonnière d'un cirque ? Avoir des rêves ne l'empêche pas de réfléchir et de cultiver son esprit critique « Et là, j'ai compris que je ne voulais pas être dompteuse pour le cinéma, ni en vrai, ni en imagination, mais protectrice des animaux... Fermant les yeux, j'ai créé une immense réserve animalière, avec des montagnes, des prés, des forêts pour grimper aux arbres et des lacs pour se baigner. » Dommage qu'elle ne se pose pas de questions sur la provenance de ses crêpes au jambon, mais ça viendra peut-être, si un petit cochon rescapé de l'abattoir vient à sa rencontre au Bercail...

Une héroïne attachante, des personnages sympathiques, beaucoup d'humour et d'émotion, une série à recommander, sans hésitation.

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